Fable satirique inédite sur les rapports entre la violence, la parole et l’art, La première internationale de narration met en scène un concours littéraire international qui se tient sur le mont Sinaï, dans un salon de verre lumineux. Diffusée en direct à la télévision, la compétition oppose les représentants des différents modes de narration (roman, poésie, chanson, etc.). Chacun y revendique son mode d’expression par des plaidoyers où sont questionnés le rôle des artistes, les jeux de pouvoir, les relations hommes-femmes, l’obsession de l’argent comme le sens de la violence. Un jury, composé de Prix Nobel de littérature, est chargé de noter les œuvres, mais les participants n’ont pas le temps de terminer leurs exposés, interrompus par l’arrivée de terroristes. Puissante critique d’une société à la «culture agonique» dominée par la consommation, La première internationale de narration aborde avec humour, lyrisme et passion le rôle essentiel du langage, du désir et de l’engagement dans un monde déchiré par des forces brutales.