Née en 1936, Francine Laurendeau a connu une longue carrière de journaliste, de réalisatrice et d’animatrice à Radio-Canada. Elle a également collaboré aux pages du quotidien Le Devoir en tant que critique de cinéma durant plusieurs années, ainsi qu’à nombre de revues et magazines consacrés à l’image en mouvement. Cinéphile incomparable, elle a vu son amour du 7e art s’épanouir en pleine Nouvelle Vague, au moment où s’affirmaient en Europe, en Afrique, en Amérique du Sud et au Québec les cinématographies nationales. Accompagnatrice du cinéma d’ici et de ses artisans, elle a défendu une éthique du regard critique qui l’amenait à affirmer : « Ce sont ceux qui aiment qui ont raison ». Une telle posture face à l’art et à la transmission ne peut aujourd’hui que nous éclairer et nous élever.
Ce livre-hommage, où se croisent portraits, entretiens, témoignages et photos (dont plusieurs signées Jean-Claude Labrecque), est également l’occasion de renouer avec la voix et la plume d’une pionnière du 7e art au Québec et de souligner que si la critique cinématographique est avant tout une voix, elle est aussi un regard. Francine Laurendeau avait les deux.
Avec des textes de Stéphane Lépine, Jennifer Alleyn, Martin Bilodeau, Jeanne Crépeau, Robert Daudelin, Jeanne Desaulniers, Helen Faradji, Marcel Jean, Pierre Jutras, Jean Laurendeau, Jean-Claude Marineau, Pierre Pageau, Louise Portal, Georges Privet et Roland Smith.