Sous couvert d’économie narrative – deux personnages, un décor spartiate -, l’auteur brosse deux portraits saisissants, ceux d’Alain et de Marco. Amis, presque frères, les voilà divisés par un drame.
Car Alain a tué un homme. Il s’en confesse à Marco, chez qui il vient de faire irruption en pleine nuit. Par monologues interposés, les deux hommes font le point, se souviennent.
Alain a tué un homme. Trop d’alcool, trop de poudre. Un champ… La lune… Une carcasse…
Alain a tué un homme.
Et Marco qui ne sait que faire.
Brisés, ces hommes-là.
Alain a tué un homme.
Et Marco qui sait quoi faire.
Brisée, cette amitié-là.
Une carcasse… La Lune… Un chant.