La fin du monde

J’étais dehors en pyjama… avec mon père pis ma mère sur le balcon… pis le ciel était vert… pis la rue était pleine de monde… Ils sont tous sortis, toute la gang… les Daigle, les Sicotte… les Maheu avec leur chien… Ti-cul Léveillé qui est dans ma classe… Noël Morin… toute la maudite gang… Les balcons sont pleins de monde… Puis ça se parle, puis ça se jase…

Je m’aperçois que les Sylvestre parlent aux Bergeron… Ça c’est pas mal fort parce qu’ils se sont jamais parlé depuis trois ans… L’atmosphère est vraiment spéciale… Le ciel est vert en maudit!…

Un soir, la fin du monde s’est installée dans un quartier montréalais, comme elle s’infiltre partout dans le monde. Ce soir-là, alors même que le vert du ciel intrigue le voisinage, un garçon cherche désespérément à révéler son amour.

Une histoire à trois têtes, qui recrée l’univers de Robert Gravel, illustrée et transcrite avec un acuité et une grande sensibilité par Elisabeth Eudes-Pascal.