Profession enseignante, société et santé mentale
Sous-financement chronique de l’éducation, locaux vétustes, diminution des services spécialisés, augmentation de la charge de travail, précarisation des emplois … tout semble vouloir amener le personnel enseignant à l’épuisement professionnel, au burn-out. Pour plusieurs, le dilemme devient critique. Il est désormais nécessaire de choisir entre : sacrifier sa santé mentale ou changer de profession. Les téméraires qui font le premier choix et qui tombent d’épuisement se font dire qu’il s’agit avant tout d’adapter leurs comportements, de prendre du temps pour respirer. Mais la solution repose-t-elle vraiment sur des stratégies de survie ?
Dans ce livre, ce remodelage de nos imaginaires passe notamment par l’usage d’une langue débarrassée de tout sexisme linguistique, d’une langue ostentatoirement inclusive forçant le lectorat à réfléchir aux normes de genre. Libre et franche, l’écriture de Capucine Esther Beauchemin questionne les règles et les modèles qui régentent la transmission du savoir.
Faire école se veut un essai aux formes hybrides, mêlant intime et statistiques, témoignages et analyses, poésies et éditoriaux